Sophie Gonzalez sur le terrain. (©L. Lacourte)

Sophie Gonzalez et Lucile Lacourte de l’Herbier IRD de Guyane ainsi que Christophe Proisy, chercheur en télédétection spatiale de l’UMR AMAP, ont participé à la mission organisée par le groupe « DCE mangrove » qui s’est déroulée du 14 avril au 6 mai 2024. Cette mission a permis l’échantillonnage de 58 mangroves en Guadeloupe et en Martinique. Ce travail, mené en collaboration avec l’OFB et les Offices de l’eau de Guadeloupe et de Martinique, vise à proposer des bioindicateurs des types et des niveaux de pression anthropique dans les mangroves d’outre-mer.

Cette campagne a réuni une équipe pluridisciplinaire comprenant des microbiologistes du MIO (Mediterranean Institute of Oceanography) et de BOREA (Laboratoire de Biologie des Organismes et des Écosystèmes Aquatiques), ainsi que des écologues et des biogéochimistes du LEMAR (Laboratoire des Sciences de l’Environnement Marin) et de l’YSIEB (Institut de Systématique, Évolution, Biodiversité).

Au total, 1800 échantillons de sédiment de surface ont été récoltés afin de mener des analyses biologiques et physicochimiques. Ces analyses permettront de poursuivre les recherches menées depuis 2017 dans le cadre de la Directive Cadre sur l’Eau.

Le projet comprenait également des inventaires visant à évaluer la densité de la biomasse et la diversité des espèces présentes dans les mangroves de Guadeloupe et de Martinique, réalisés par Christophe Proisy et l’équipe de l’Herbier de Guyane. Ces inventaires permettront de mieux comprendre les dynamiques écologiques de ces écosystèmes et de développer des indicateurs pour la gestion et la conservation des mangroves face aux pressions anthropiques.